Histoire

La préhistoire

L'occupation du site remonte à la préhistoire. Dans une caverne connue sous le nom de " La tuto de Camalhot" des fouilles archéologiques conduites par Joseph et Jean Vézian, archéologues ariégeois, ont permis de mettre à jour des centaines d'objets ou d'instruments, un crâne trépané ainsi que deux foyers de la période aurignacienne ( Autour de 40000 ans av. J.-C pour certains gisements d'Europe centrale)

Dessins de J et J Vézian  
Les 7 premiers dessins* ci-dessus représentent quelques objets en silex, des lames, des pointes, des grattoirs les 6 autres des pendeloques en ivoire (dents ou coquillages percés).
Etude de la faune de l'Aurignacien par G Astre

La période romaine

Plus visibles sur le terrain, subsistent de nos jours les traces de l'occupation romaine. Sur la colline qui domine le village, on distingue encore l'emplacement de deux tours fortifiées: la tour Carrée et la tour d'Ope qui faisaient partie d'un oppidum. Cet oppidum permettait de filtrer les passages entre la Haute et la Basse vallée de l'Ariège sur sa rive droite. Quelques habitants du village, au cours de travaux agricoles, ou des fouilles conduites par Melle Maris ont mis à jour de nombreux objets ainsi que des pièces de cette période. 
(Ci-dessus pièces romaines collection Escaich. Sur la première on peut déchiffrer : Antonin le Pieux .Né 86, il mourut en 161. Empereur romain de 138 à 161, sous son règne l'Empire romain, pacifié, connut son apogée.) 


La fin du moyen âge 
Les débuts du XIIIème siècle furent marqués par les guerres qui opposèrent le roi de France et l'Eglise catholique au Comte de Toulouse et à ses vassaux, parmi lesquels, le Comte de Foix parce qu'ils protégeaient les" Cathares". Le village de Saint-Jean de Verges fut occupé par les croisés en 1229 séparant ainsi le comte de Toulouse de son principal vassal le comte de Foix. Raimon, Comte de Toulouse, abandonné par de nombreux vassaux, signa en avril 1229, le Traité de Meaux. En juin de la même année, le comte de Foix, Roger Bernard, se soumettait au roi et au représentant du Pape, dans l'église de Saint-Jean de Verges ce qui mettait fin aux espoirs d’autonomie politique et religieuse du Midi.